Combien de lampes par disjoncteur ?

Le raccordement de points d’éclairage à un circuit électrique doit être effectué avec précaution, dans le respect des normes en vigueur. Vous ne savez pas combien de lampes par disjoncteur vous pouvez installer ? Domomat fait le point sur la réglementation.

Que dit la norme NF C 15-100 sur l'éclairage ?

En France, l’installation d’éclairages sur les circuits électriques est encadrée par la norme NF C 15-100. Elle comporte différentes sections, relatives aux points lumineux eux-mêmes, mais aussi aux circuits d’éclairage et aux interrupteurs.

Les circuits d’éclairage

La norme NF C 15-100 prévoit un maximum de 8 points lumineux par circuit d’éclairage, protégés par un disjoncteur pouvant atteindre 16 A.

Néanmoins, un disjoncteur 10 A peut être suffisant, notamment si le circuit possède moins de 8 points lumineux. À l’inverse, si vous avez besoin d’installer plus de 8 lampes, il est nécessaire de prévoir plusieurs circuits distincts.

Dans tous les cas, il faut prendre en compte la puissance totale des points d’éclairage raccordés au circuit. À titre indicatif, un disjoncteur 10 A peut supporter une puissance cumulée de 2 200 W, tandis qu’un disjoncteur 16 A peut tolérer jusqu’à 3 500 W environ.

Les points d'éclairage

Les alimentations électriques des points d’éclairage doivent être dotées d’un dispositif de connexion luminaire (DCL), qui s’installe directement dans la boîte fixée au plafond ou au mur.

Ce dispositif permet de raccorder des luminaires au circuit électrique de manière simple et sécurisée. En effet, il réduit le nombre de manipulations à effectuer pour installer une lampe, tout en réduisant les risques de choc électrique.

Les interrupteurs

Chaque pièce d’une habitation doit être équipée d’au moins un interrupteur. Ce dernier doit être placé à proximité de l’entrée, à une hauteur située entre 0,90 et 1,30 mètres du sol.

La réglementation pièce par pièce

Pour la plupart des pièces, comme le séjour, la chambre ou la cuisine, il est possible d’installer librement un point lumineux au plafond ou en applique murale, à condition qu’il soit doté d’un dispositif de connexion luminaire (DCL).

Toutefois, selon la norme NF C 15-100, l'installation d’un luminaire au centre du plafond doit être rendue possible. Un boîtier de connexion doit donc être prévu, même s’il n’est pas utilisé.

Concernant l'extérieur, un point d’éclairage doit être placé au-dessus de chaque accès à l'habitation, notamment pour limiter le risque de chute.

Les autres pièces et dégagements de plus de 4 m2 (excepté les WC) doivent comporter au moins un point lumineux central ou en applique murale, terminé par une boîtier DCL.

Le cas particulier des salles d’eau

Les salles d’eau constituent un cas particulier, car chaque point lumineux doit être résistant aux projections d’eau. La norme définit plusieurs volumes de sécurité, en fonction de l’emplacement des éclairages :

• Le volume 0 concerne l’intérieur de la douche ou de la baignoire : c’est un point lumineux qui peut être immergé.
• Le volume 1 désigne la zone de projection d’eau, qui va jusqu’à 2,25 m au-dessus du bord de la baignoire.
• Le volume 2 inclut tout ce qui se trouve à moins 60 cm du volume 1.

Pour installer des éclairages dans ces volumes, les points lumineux doivent avoir un indice de protection suffisant contre les projections d’eau. Il peut aussi être nécessaire d’utiliser un transformateur basse tension pour alimenter les lampes.

Combien de lampes par disjoncteurs : questions fréquentes